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2024 au top pour les parcs d'activité économique à Namur
Les Assemblées Générales du BEP, organisées le 26 novembre 2024 à Namur, ont marqué la fin des mandatures communales et provinciales actuelles, constituant une étape clé pour dresser un bilan des réalisations des intercommunales, notamment en matière d’accueil d’entreprises.
Des projets porteurs d’avenir
Les résultats de 2024 en matière d’implantations dans l’ensemble des parcs d’activité économique sont très positifs:
On comptait au 31 octobre déjà 28 ventes (26 pour l’année 2023) pour 86 millions d’investissement (39 millions en 2023), 18 Ha. vendus (contre 12,3 en 2023) et une perspective de 630 postes de travail créés ou consolidés (contre 252 en 2023).
Ces excellents résultats sont dus à un projet exceptionnel, celui porté par l’IFAPME et le Forem, avec leur éco-centre de formation commun qui représente, à lui seul, 39 millions d’€ et 250 postes de travail que les 2 organismes de formation vont centraliser à Belgrade, dans le nouveau parc urbain Cit-Ys.
Et l’année 2024 n’est pas terminée : BEP Expansion Economique prévoit encore plusieurs signatures d’acte de vente d’ici la fin de l’année.
Au niveau des reventes ou mises en location d’infrastructures existantes dans ces mêmes parcs d’activité économique, on dénombrait au 31 octobre: 85 dossiers représentants (60 ventes et 25 locations), 320 postes de travail supplémentaires et 34 millions d’investissements. Ici aussi, les chiffres 2024 s’annoncent déjà largement supérieurs à 2023 (avec 60 dossiers traités, 26,5 millions d’investissements et 125 postes de travail en plus).
En ce qui concerne les bâtiments relais, BEP Expansion Economique peut aussi afficher une belle satisfaction avec 71 locataires actuels, 330 emplois dans ceux-ci et un taux d’occupation de 75% pour les bureaux et de 85% pour les espaces de production.
- De plus, en quelques années, 5 nouveaux parcs d’activités (Care-Ys, Mecalys, La Houssaie, Havelange et Spontin) ont permis d’accueillir plus de 350 entreprises, générant 2150 emplois.
En quantité… MAis aussi en qualité!
Il y a d’autant plus de raison de se réjouir que les entreprises qui s’installent dans nos parcs s’y plaisent et surtout, se développent, prospèrent et créent de l’emploi. A ce titre, voici quelques exemples concrets et récents :
o Colonel Gustave : l’entreprise lancée et accompagnée par le BEP depuis 2020, voit son chiffre d’affaires atteindre le million d’€. Active dans la production et la commercialisation d’aliments pour chiens et chats sains et locaux, elle occupe actuellement un hall-relais à Mecalys®. A l’étroit dans ses installations, elle est en passe d’acheter un terrain dans ce même parc d’activité.
o Isohemp : spécialisée dans la production et commercialisation de bloc d’isolation à base de chanvre, l’entreprise installée à Fernelmont depuis 2016 n’a cessé de croître. Après le rachat d’un terrain pour agrandir son espace de stockage en 2017, Isohemp installe en 2021 sa nouvelle usine sur un autre terrain, toujours à Fernelmont. Et, en juin dernier, elle acquiert un nouveau terrain à BEP Expansion Economique pour s’étendre à nouveau, grâce à la croissance du marché, avec un espace de production et de stockage supplémentaire. Les travaux sont en cours.
o Extension également en cours chez SCID à Dinant, société familiale active dans la pose de menuiseries telles que châssis, escaliers ou vérandas. Installée dans le parc d’activité de Sorinnes depuis 2009, elle s’étend en 2013, construit un nouvel entrepôt et engage 5 nouveaux travailleurs. En juin dernier, SCID achète un terrain jouxtant sa propriété pour y construire un nouvel entrepôt logistique, avec l’engagement de 5 nouveaux collaborateurs. Elle emploie à ce jour 30 travailleurs.
o Déménagement en vue du côté de l’entreprise Lasere, non loin de Bionat. A l’étroit dans ses installations de Sauvenière et sans possibilité d’extension, cette entreprise de découpe de matériaux, qui gère également des succursales dans le Hainaut, au Grand-Duché de Luxembourg et en France était à la recherche d’un terrain plus vaste. Les travaux ont débuté à Ecolys®.
o Du côté de Crealys®, le nouvel entrepôt pharmaceutique de GSK de plus de 40.000 m² a été mise en exploitation fin de l’été, un projet qui positionne la Wallonie dans le développement de la filière pharmaceutique. Ce projet hors norme de 55 millions d’€ d’investissements porté par MG Real Estate (via SA Pinus Peuce)/ Yusen / GSK renforce à nouveau la Wallonie, GSK étant par ailleurs un acteur international majeur, ancré sur notre territoire, en termes d’emplois, d’innovation, de PIB ….
Par ailleurs, dans le même secteur, Aseptic Technologies, qui emploie aujourd’hui 50 personnes, termine ses travaux d’extension tout comme le groupe BDO. Full Life Technology procède également aux travaux de création de son centre de production de radio isotopes. Plus d’informations.
Des espaces indispensables pour le futur
Ces différents exemples attestent tous d’une évidence : les parcs d’activité économique sont indispensables au développement des entreprises et, plus globalement, d’une région.
Plusieurs chantiers d’équipement de parcs d’activité sont d’ailleurs en cours ou se terminent, comme :
o A Ciney, le petit parc d’activité de Ciney-Lienne dont le chantier d’extension comprend une voirie complémentaire et 5 parcelles supplémentaires. La commercialisation de celles-ci a débuté.
o Toujours à Ciney, le chantier de l’extension de Condrolys® qui touche à sa fin, en ce qui concerne la voirie, l’égouttage, la distribution d’eau et la construction des ouvrages de gestion des eaux pluviales. De son côté, ORES a entrepris les travaux d’alimentation électrique, entre le parc et le centre-ville. Les premières entreprises ne pourront s’installer qu’une fois les travaux d’ORES et d’Elia terminés, soit en 2026. Les porteurs de projet intéressé par un emplacement du le périmètre de cette extension sont mis en liste d’attente et seront recontactés individuellement dans les prochains mois par les services du BEP.
– Outre les chantiers, BEP Expansion Economique étudie également une série de projets de parcs dont les plus avancés sont :
o Mariembourg (38 ha) : l’Arrêté ministériel de modification du plan de secteur a été obtenu. Il reste à recevoir l’Arrêté de reconnaissance économique. Dans ce cadre, le dossier nécessite des compléments d’information pour avancer dans la procédure.
o Walcourt (13 ha) : l’Arrêté de modification du Plan de Secteur est attendu d’ici la fin de l’année ou début 2025. Parallèlement, le dossier de reconnaissance économique est en cours pour un dépôt de demande au printemps 2025.
o Mettet (15 ha) : l’Arrêté Ministériel de révision du plan de secteur a été obtenu en septembre dernier. La demande de reconnaissance économique sera elle déposée d’ici la fin de l’année.
o Crealys (51 ha): Comme pour Mettet, l’Arrêté Ministériel de révision du plan de secteur a été obtenu et la demande de reconnaissance sera déposée avant 2025.
o Onhaye (8 ha) : les Arrêtés ministériels de modification du plan de secteur et de reconnaissance économique ont été obtenus en 2019. Depuis lors, nous sommes dans l’attente du SPW, qui doit réaliser le rond-point et la voirie d’accès. A cet égard, une visite du site a eu lieu avec le nouveau Ministre des Zones d’activité économique pour évoquer ce blocage. Il a indiqué qu’il allait charger l’administration de mener à bien les études pour permettre la concrétisation du nouveau parc d’activité.
approches nouvelles
Une rencontre a eu lieu dernièrement avec le Cabinet du Ministre en charge des Zones d’activité économique, l’occasion pour celui-ci de présenter les priorités du nouveau Gouvernement en matière d’équipement de parcs d’activité. Trois idées maîtresses ressortent de la vision exprimée :
o La réindustrialisation de la Wallonie ;
o La mise en œuvre du Schéma de Développement Territorial, avec la limitation de l’artificialisation des sols et la volonté de mobiliser le potentiel urbanisable existant ;
o La simplification administrative.
Le Ministre doit présenter une feuille de route, à l’horizon 2050, au Gouvernement wallon début 2025, avec l’ambition de développer 1500 hectares supplémentaires à l’horizon 2050 moyennant un meilleur monitoring des parcs existant, l’évaluation du dispositif législatif actuel et la réalisation d’un inventaire précis des friches existantes, ce que BEP Expansion Economique a déjà réalisé sur le territoire namurois.